LA SANTE MENTALE AU TRAVAIL AU COEUR DES ENJEUX
- florine2509
- 2 juil.
- 3 min de lecture

Aujourd’hui, les frontières entre vie personnelle et vie professionnelle sont de plus en plus poreuses : le télétravail, les injonctions numériques, les situations personnelles (séparation, maladie…) s’invitent immanquablement au bureau. Ce phénomène a été confirmé par l’Organisme mondial de la santé (OMS) : 35 % des télétravailleurs se sentent plus stressés parce qu’ils n’arrivent pas à séparer temps pro et perso, avec un risque accru de burn‑out.
Plus globalement, la santé mentale au travail en France montre des signaux d’alerte :
48 % des salariés se déclarent en état de détresse psychologique, selon un baromètre OpinionWay 2023.
Une enquête Ipsos–AXA (Mind Health Report 2024) révèle que 3 personnes sur 4 rencontrent des problèmes mentaux liés au travail, et que 70 % se désengagent professionnellement .
44 % des salariés sont en détresse psychologique et le taux de burn-out a doublé depuis 2020.
Les conséquences économiques sont considérables : arrêts maladie psychologiques surpassant les arrêts physiques, l’absentéisme représentant 107 milliards € par an et près de 22 % des arrêts de longue durée dus aux troubles psychiques.
Qu'en est-il du poids des vies personnelles sur la performance professionnelle?
Il est essentiel de ne pas dissocier les sphères privées et professionnelles : une situation personnelle compliquée (divorce, maladie, perte d’un proche…) peut impacter la concentration, la motivation, la créativité et le moral au travail.
Des chiffres clés soulignent cette réalité :
Une étude université d’Alicante (2023) montre que l’accès réel à des politiques travail‑famille (télétravail, congés flexibles…) améliore bien-être et performance de façon indirecte.
Enfin, 94 % des travailleurs déclarent que l’équilibre pro/perso est important, et 61 % refuseraient un emploi qui le perturberait .
Ce constat souligne que prendre soin de l’humain, dans sa globalité, est un levier de performance durable.
Quand le coaching devient réponse à la complexité.
Le coaching, positionné comme espace confidentiel, neutre et accessible, permet à chacun de déposer ce qui pèse – qu’il s’agisse d’éléments professionnels ou personnels.
Les bénéfices sont mesurables pour les individus et les organisations :
70 % des personnes coachées constatent un gain de performance au travail, et 67 % observent un meilleur équilibre personnel/professionnel.
Le retour sur investissement est significatif : il peut atteindre entre 37 % et 689 %, avec des cas jusqu’à 529 % de ROI sur des programmes de dirigeants.
Le coaching professionnel génère en moyenne 5,7 fois la valeur investie.
81 % des structures ayant expérimenté le coaching souhaitent renouveler l’expérience et 86 % des organisations renouvellent leur confiance. Une réponse à la diversité des enjeux.
Les raisons pour lesquelles les entreprises font appel au coaching sont variées :
Équilibre vie pro/perso : 14 %
Stress au travail : 11 %
Communication interpersonnelle, leadership, transitions…
Cela confirme que le coaching s’adapte à la multiplicité des défis, souvent personnels, auxquels sont confrontés les collaborateurs.
Pourquoi une offre ponctuelle (3 séances/an) a du sens?
Proposer quelques séances annuelles, ouvertes sans condition, répond à plusieurs besoins :
Prévention psychologique avant que les situations ne deviennent critiques – un enjeu essentiel, puisque seulement 23 % des salariés ont accès à une prévention complète, et 39 % n’ont aucune mesure préventive.
Espaces neutres et accessibles, sans peur d’enjeux hiérarchiques ni historiques RH.
Reconnaissance de la dimension humaine, au-delà du seul rôle professionnel.
Investissement rentable : petit nombre de séances pouvant générer un ROI élevé, tant humainement que financièrement.
Mettre en place un coaching situationnel en entreprise :
Sensibilisation : faire connaître aux collaborateurs la possibilité d’un espace bienveillant, sans formalités excessives.
Accès simplifié : visioconférence, créneaux flexibles, aucune validation hiérarchique, confidentialité garantissant la liberté d’expression.
Suivi discret des indicateurs (satisfaction anonymisée, taux d’adhésion…) sans intrusion dans le contenu des séances.
Communication interne régulière pour rappeler l’existence de ce dispositif et en faire une habitude.
Évaluation et ajustement : analyser les taux d’utilisation, retours qualitatifs, etc.
Illustration chiffrée et impact attendu :
Indicateur | Avant | Après 3 séances/an |
Détresse psychologique | 48 % des effectifs | Réduction estimée de 10–20 % |
Absentéisme psychologique | 22 % des arrêts longue durée | Diminution de 5–10 % |
ROI financier | – | +37 % à +500 % |
Conclusion :
Intégrer le coaching comme bulles de bien-être professionnelles et personnelles constitue un levier fort de performance humaine :
Pour l’entreprise, un signal clair qu’elle valorise la personne dans sa globalité.
Pour la personne, un espace pour déposer ce qui pèse, réfléchir, ajuster.
Pour la collectivité, un climat de confiance, de résilience, d’engagement.






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