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LES BIENFAITS DU RIRE AU QUOTIDIEN : UNE CLE INATTENDUE DU DEVELOPPEMENT PERSONNEL.

  • florine2509
  • 29 avr.
  • 4 min de lecture

Quand le rire devient un chemin.


Il y a des rires qui éclatent sans prévenir. Des rires qui nous surprennent. Et puis, il y a ceux que l’on retient. Ceux que l’on censure, presque inconsciemment, parce qu’on pense qu’il n’est pas le bon moment, pas le bon lieu.

Et pourtant…

Le rire est un langage. Celui du corps. Celui de l’émotion. Celui de l’âme parfois.

Dans une société où tout va vite, où le sérieux est souvent gage de professionnalisme et de rigueur, le rire semble avoir perdu sa place. On le relègue au domaine de l’enfant, du divertissement ou de l’instant léger. Mais si le rire était bien plus que ça ?

Et s’il s’agissait, en réalité, d’un véritable levier de transformation personnelle ?


Rire, un réflexe biologique… mais pas que


Le rire, sur le plan physiologique, est une réponse naturelle du corps. Il mobilise une trentaine de muscles du visage et du thorax, améliore la respiration, stimule la circulation sanguine, et même… renforce notre système immunitaire.

Mais ce qui m’intéresse aujourd’hui, en tant que praticienne en PNL et thérapies brèves, ce n’est pas tant ce que fait le rire à notre corps…Mais ce qu’il révèle de notre état intérieur.

Rire, c’est souvent le signe que l’on se sent en sécurité. Que l’on a (re)trouvé un certain équilibre. Ou que l’on autorise enfin le relâchement.

C’est un signal émotionnel fort. Il peut survenir après une période de tension, comme une soupape. Ou venir amplifier une joie déjà présente, dans un élan contagieux et revitalisant.


Le rire comme messager émotionnel.


Ce que beaucoup ignorent, c’est que le rire a de multiples visages.

Il peut être nerveux, embarrassé, libérateur, communicatif, affectif ou réparateur. Et dans l’accompagnement thérapeutique, c’est un formidable indicateur d’évolution.

Il m’arrive souvent, au cours d’une séance, d’entendre un client ou une cliente éclater de rire après un déclic. Pas un rire moqueur. Mais un rire évident. Un “Ah, mais bien sûr !” qui vient du fond de l’être.

Ce rire-là, c’est un point de bascule. Il dit : “je viens de comprendre quelque chose” ou : “je me rends compte que je portais un poids qui n’était plus nécessaire.”

C’est le rire qui ponctue une libération intérieure.


Le lien avec la PNL : déconstruire par le jeu.


En Programmation Neurolinguistique (PNL), on travaille sur les représentations mentales, les automatismes, les croyances limitantes. On vient proposer des recadrages, des mises en mouvement, des changements de perspective.

Et très souvent, dans ce processus de reprogrammation, l’humour devient un allié inattendu.

Prenons un exemple :Une cliente vient avec une peur ancienne, un schéma qu’elle répète depuis l’enfance. Grâce aux outils de la PNL, on commence à explorer les représentations qu’elle a de cette peur.

Parfois, rien que de l’imaginer dans un autre contexte – en le grossissant, en le rendant absurde, en le “jouant” – le cerveau décroche de l’émotion initiale. Et le rire surgit. Pas pour fuir. Mais pour casser le lien automatique entre une pensée et une réaction.

C’est ce qu’on appelle un ancrage nouveau. Le rire devient ici une clé de désactivation. Un pont entre l'ancien et le possible.


Rire pour reconnecter à soi.


Rire, c’est aussi revenir à l’instant. On ne peut pas rire demain ni ressasser le passé en riant “vraiment”. Un vrai rire, c’est ici et maintenant. C’est un retour immédiat au corps, au souffle, à la spontanéité.

Et c’est précisément cela qui le rend si précieux dans un chemin de développement personnel. Parce que dans un monde où l’on pense beaucoup, où l’on contrôle beaucoup…Rire, c’est s’autoriser une expérience directe et non filtrée de la vie.

En séance, quand un rire surgit, il devient un outil de reconnexion. Il nous dit que l’on est vivant et qu’on peut encore ressentir de la joie même dans des périodes complexes, même au cœur d’un travail sur soi.


Et dans la vie quotidienne ?


Alors comment réintégrer le rire dans son quotidien, sans le forcer, sans le caricaturer ?

Voici quelques pistes simples et puissantes :


1. S’entourer de ce (et ceux) qui font du bien.

Un ami qui fait rire, une série absurde, une vidéo qui nous touche... Ce ne sont pas de "petits plaisirs". Ce sont des respirations essentielles.


2. Alléger son regard sur soi.

Savoir rire de soi, avec tendresse, sans ironie destructrice. Cela s’apprend. Et c’est un acte de bienveillance envers soi-même.


3. Cultiver les micro-joies.

Le soleil sur la peau, une phrase d’enfant (j’en parle avec émotion car mon fils m’en offre souvent), un animal maladroit…Ces petits riens sont des sources puissantes de rire sincère.


4. Se donner la permission.

De ne pas tout prendre au sérieux. De lâcher le contrôle, parfois, d’être dans le jeu, dans l’élan, dans la surprise.


Une histoire personnelle : quand le rire éclaire l’amour.


Je me souviens d’un moment très précis. Mon fils de même pas 3 ans m’a regardé, les mains pleines de terres, de cailloux, de feuilles et de tellement de choses, les joues rosies par l’enthousiasme… Et il a lancé, très sérieusement : “Mamou, boute, c’est un gâteau de ton anniversaire à toi » !

Je n’ai pas compris tout de suite. Mais la fierté dans ses yeux, sa logique à lui, son attention pour moi…Tout m’a traversée, et j’ai ri. Un rire entier. Profond. Ému.

Ce jour-là, j’ai compris que le rire, ce n’est pas que de l’humour. C’est de l’amour en mouvement.

Et c’est ce que j’essaie d’amener dans mes accompagnements :des espaces où les émotions peuvent circuler librement, où le sérieux n’empêche pas la légèreté, et où la joie retrouve sa place, même au cœur du travail sur soi.


En conclusion : le rire n’est jamais “en trop”.


Dans un parcours de développement personnel, chaque émotion a sa place; le rire aussi. Il est temps de le revaloriser, non comme un accessoire, mais comme un outil fondamental de rééquilibrage émotionnel.

Alors si ces dernières semaines ont été lourdes, si vous vous sentez fatigué.e, tendu.e, bloqué.e…et si vous ne vous souvenez plus de votre dernier éclat de rire…peut-être est-ce le bon moment pour faire ce premier pas. Un pas vers vous, vers un espace d’écoute, de libération, de mouvement. Un espace où, doucement, le rire reviendra. Pas parce qu’il le faut. Mais parce qu’il est là, en vous. Prêt à réapparaître.

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